le 29 mai 2007

Mohamed Selmi
17 XY Rue Mohamed Beyram 5
2037 El-Menzah
5 Tunis
LA TUNISIE

Bien cher ami,

Merci beaucoup pour tes courriers du 27 et du 28 avril. Ils sont longtemps en route à Taiwan (ils ne sont pas arrivés jusqu’après mon retour de la Corée, le 18 mai). Demain je partirai pour l’Athènes, le 3 juin pour l’Europe oriental, rentrant en Autriche et Italie. Je ferai des conférences partout et des rendez-vous avec des amies littéraires, en Romane, l’Hongroie, la République Tchèque, enfin à Linz,  à Vérone et à Rome. Comme je t’ai encore dit, le 2 juillet, je partirai de Rome pour Tunis. J’arriverai sur le vol Alitalia 864 à 16:20.

Tu est trop gentil de m’inviter rester chez toi. Six jours est de trop longue durée t’inquiéter. Je préfère trouver un petit hôtel au centre de la ville, pas cher (parce que je ne suis qu’un professeur asiatique en retraite avec une pension très petite, pas un riche Américain). S’il est convenable, l’hôtel doit avoir l’air conditionné. Sans cette « condition » je ne peux ni dormir ni écrire. Je voudrai décrire ton bel pays : ces capitaux moderne et ancienne.

Sur l’avion j’assumerai le rôle d’Enée, rentrant en Afrique pour chercher sa Didon perdue. À propos de ce sujet, tu es le maître, moi, l’élève. Autrement, je pourrais suivre exactement ton avis. Je veux t’assister avec le projet de construire une stèle sur laquelle seront gravés les noms des grands poètes d’aujourd’hui : d’Anselme et MM ! Ci-inclus ma « participation financière ». Après mon arrivée, je te donnerai un coup de téléphone.

En tout amitié,